Alva et l’éclat des souvenirs
Un livre écrit par Alexandra Helmig et illustré par Valéria Docampo. Publié en janvier 2024 aux éditions Alice Jeunesse.
Résumé :
Si vous deviez penser à un seul souvenir qui chaque fois vous rendrait heureux, ce serait lequel ?
Alva vit seule sur une petite île, un peu à l’écart de la ville, sur laquelle des souvenirs arrivent régulièrement. Elle aime prendre soin de ces souvenirs ; grâce à eux, elle connait un peu les gens de la ville. Mais un jour, le nombre de souvenirs diminue… jusqu’à disparaitre. Alva décide de quitter son île pour comprendre ce qu’il se passe.
Chronique publiée sur Instagram
Ce livre, je l’ai acheté aux vacances de février. Coup de cœur chez mon libraire. Je vous ai dit que je vous en parlerais vite. Bon… ça fait 2 mois. Est-ce que je rame pour trouver le temps de chroniquer tout ce que j’aimerais ? Absolument !
Alva vit isolée sur une île, loin de la ville. Elle n’a jamais mis les pied là-bas mais elle a de l’affection pour ses habitants. Elle connaît leur passé…
Comment ? Parce que, chaque jour, leurs souvenirs viennent s’échouer sur son île. Des souvenirs de toutes sortes, qu’elle repêche et dont elle prend soin.
« Les souvenirs les plus tristes ont besoin de beaucoup de lumière et de temps. »
Mais voilà, les souvenirs se font rares et fades… Alors Alva décide de rejoindre la ville. Elle y interpelle plusieurs personnes, redonnant vie à leurs souvenirs grâce à de simples questions. Des questions sur leur passé qui les obligent à s’arrêter, à lever le nez de leur téléphone, à prendre un instant pour y penser.
Et voilà les souvenirs qui reviennent…
(La fin est trop mimi mais je la tais pour vous laisser une petite surprise.)
Magnifique album qui n’est pas sans rappeler l’importance d’appuyer parfois sur le bouton pause.
Dans son rôle de « soigneuse de souvenirs », Alva porte un message important aux enfants qui grandissent dans ce monde à 100 à l’heure, où la contemplation de l’instant devient trop rare.
Les souvenirs sont importants. Pour qu’ils restent vivants, il faut en prendre soin. Mais il faut aussi prendre le temps d’en fabriquer… quid du rôle des écrans qui nous éloignent (quoiqu’on en pense) du monde réel et grignotent notre temps…
C’est mon interprétation de cet album qui peut être un merveilleux inducteur à la réflexion et au dialogue avec les enfants. Un livre poétique tant par le texte que les illustrations, qui ne se veut en aucun cas culpabilisateur mais qui, clairement, interroge autant qu’il fait rêver.
Alors ??
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