En ces temps de confinement, doublés d’une période de vacances (bien méritées, si, si), je vous avais promis que je prendrais enfin le temps de partager avec vous mes lectures de ces derniers mois.
J’ai envie de commencer avec non pas un, mais deux ouvrages d’une auteure française, que j’ai découverte il y a peu : Emma Robert.
Son univers est pure poésie et en ce moment, nous en avons grand besoin ! 💚
Elle me l’a confié elle-même avec beaucoup de sincérité :
Par la fenêtre
Un enfant regarde par la fenêtre et décrit ce qu’il voit, y mêlant quelques pensées ou souhaits…
Au fil des pages, la description et la fantaisie laissent totalement la place au rêve et à l’imagination.
L’auteur nous ouvre les pensées de ce petit bonhomme avec douceur et poésie. Des pensées positives, innocentes et tellement porteuses de sens…
Je vois les doutes et les espoirs.
J’entends les rêves et les souvenirs
qui se dispersent sur les trottoirs.
Je dirais volontiers qu’on ne peut trouver meilleure période pour faire résonner ces mots en nous. Lorsqu’on est enfermé et que la seule fenêtre vers l’extérieur est celle du salon ou de la chambre, les mots de cet album prennent une autre saveur.
Baptistine Mésange a illustré à merveille les pages de Par la fenêtre.
Traits fins, couleurs douces, combinaisons de techniques…
Elle nous offre dans ses dessins un ensemble équilibré et tout aussi poétique que le texte qu’ils accompagnent.
Je vous livre ma page préférée, en admiratrice-amatrice de fleurs sauvages 😍 :
Une fleur dans la ville
Ce second ouvrage est tout aussi poétique.
C’est l’histoire d’une fleur, la toute première fleur en ville…
l’unique point de couleur sur une toile monochrome.
Une petite fleur, que personne ne voit… personne, sauf un enfant.
C’est à partir de ce moment que les choses changent et que le coeur de la ville se colore en même temps que celui des gens.
Les illustrations de Juliette Parachini-Deny et Joshua Zimmermann se teintent elles aussi de couleurs, au rythme de l’avancée dans le récit.
Ce livre m’a également beaucoup touchée.
Je n’ai pu m’empêcher de faire un lien avec d’autres ouvrages que j’aime sur le thème de la nature et plus particulièrement de la nature en ville (voir ici ma chronique – un peu ancienne mais ô combien toujours d’actualité – sur Le jardin voyageur).
J’ai également pensé à la démarche de Boris Presseq, botaniste au muséum d’histoire naturelle de Toulouse. L’été dernier, il marquait les trottoirs de ma ville rose du nom des plantes qui perçaient le bitume (voir ici). Au-delà de l’aspect scientifique de cette démarche, le rendu était aussi poétique.
Si cela vous intéresse, vous pourrez (après le confinement bien entendu ^^) vous-mêmes observer les fleurs sauvages qui poussent dans les rues de vos villes. L’application Sauvages de ma rue permet de participer activement à cette initiative (et pourquoi pas de participer avec vos classes !).
Vous pouvez également découvrir ce programme sur leur site Internet.
Je m’arrête là… N’hésitez pas à partager vos avis et impressions si vous lisez ces 2 livres.
Par la fenêtre et Une fleur dans la ville sont à découvrir aux éditions Dyozol.
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