Tout le monde (ou presque) connait Satomi Ichikawa. Et même si vous ne pensez pas la connaitre, je suis sûre que si…
Je ne vais donc pas vous parler d’un album en particulier cette fois, mais plutôt de l’auteur puisque je commence à bien la connaitre.
Pour la petite histoire, Satomi Ichikawa est japonaise. Un jour, elle a décidé de s’installer à Paris sans parler un mot de français, sans avoir jamais pris un cours de dessin. Et puis elle se lance et se trouve une vocation : l’illustration. Depuis quelques années, elle écrit elle-même ses textes directement en français.
Son univers : Grande voyageuse, ses histoires se situent souvent dans des pays lointains. Mais curieusement, il est facile de s’y identifier en tant que petit français.
Ce que j’aime : Ses dessins sont très délicats, aux teintes douces et toujours très réalistes. Quant à ses textes, ils sont très jolis et pleins de douceur.
Alors ? Ca ne vous dit toujours rien ?
Ma collection… qui ne demande qu’à s’agrandir !
La robe de Noël
Mon chouchou !
Résumé : A la lisière de la forêt, les sapins échangent sur la robe rêvée pour Noël : une robe à fleurs, couleur du soleil couchant, de l’arc-en-ciel, étincelante d’étoiles… Le petit sapin qui n’a pas droit à la parole se retrouve seul après le passage de l’homme. Mais le jour de Noël, le ciel se charge de le revêtir d’une robe blanche, scintillante de mille éclats.
Baobonbon
Une histoire bien connue des profs des écoles, qui se déroule en Afrique.
Résumé : Paa vit dans un village en Afrique. Son prénom signifie « gazelle »; ce qui est plutôt normal quand on court aussi vite. La mission de Paa, c’est d’aller au marché pour vendre des bananes, gagner de l’argent afin d’acheter du sel, de l’huile, du café, du savon et des allumettes pour Maman. Il adore ça ! Pourtant la route est longue et il fait très très chaud. L’aventure commence quand Paa entend qu’on lui parle. Mais qui peut bien lui parler… à part ce gros baobab ?…
Y a-t-il des ours en Afrique ?
Cette histoire retrace la rencontre éclair entre deux enfants de culture différente et le lien qu’ils ont réussi à créer. De belles illustrations et en bonus le texte contient quelques mots en swahili.
Résumé : Meto, jeune garçon africain, voit arriver dans son village une famille de touristes qui le prend en photo avec ses parents. Meto montre sa chèvre à la petite fille qui, elle, tient dans ses bras un animal bien curieux : un ours en peluche avec un noeud rouge autour du cou.
Il n’en a jamais vu dans la savane. Les touristes repartent dans leur jeep… Quand Meto aperçoit sur le sol l’ours en peluche, ils sont déjà loin. Il décide de prendre un raccourci pour les retrouver. En chemin, il croise les animaux de la savane qui l’interrogent sur l’animal qu’il transporte. Ils vont l’aider à retrouver la petite fille. Déjà dans la savane, la nouvelle se répand : il y a des ours en Afrique !
La fête de la tomate
Une jolie histoire qui se déroule cette fois-ci en Asie…
Résumé : Un petit plant tout rabougri était bradé à l’entrée du supermarché. Hana l’a remarqué, l’a réclamé à son papa, l’a rempoté, arrosé, soigné, et protégé des chenilles. Le jour des grandes vacances, elle l’a emporté avec elle passer l’été chez sa grand-mère. Ses parents la désapprouvaient ? Hana a tenu bon. Le typhon souffle ? Le petit plant, enraciné dans le potager, résiste. La nature récompense souvent ceux qui prennent soin d’elle. Au cœur de l’été, Hana pourra bientôt inviter toute sa famille à un festin de tomates cerises !
Le magasin de mon père
Plongée dans l’univers des souks maghrébins avec des illustrations toujours aussi soignées.
Résumé : Le père de Mustafa a un magasin de tapis. Quand les touristes étrangers arrivent, il leur dit : « Welcome », « Bienvenue », « Beautiful »… Il aimerait bien que son fils apprenne lui aussi les langues étrangères. Dans le magasin, il y a un tapis que Mustafa adore. Personne ne semble en vouloir parce qu’il a un trou au milieu. Ce trou, Mustafa s’en moque. Au contraire, il le trouve très pratique : il peut mettre le tapis sur sa tête et regarder par l’ouverture. « Je te donne ce tapis, lui dit son père, mais tu me promets d’apprendre les langues étrangères ». « D’accord », répond Mustafa, mais dès la première leçon, il s’ennuie si profondément qu’il quitte la maison en courant. Il va alors au marché, son tapis sur la tête. Et là, il trouve un étrange moyen d’apprendre quelques mots étrangers… et de faire venir beaucoup, beaucoup de monde dans le magasin de son père.
J’ai eu la chance de la rencontrer récemment lors d’une séance de dédicaces à la librairie près de chez moi et c’était un très beau moment. J’aime aussi beaucoup ses albums.
Merci pour votre travail et bonne continuation!