Je continue ma série de chroniques litté-estivales avec un album qui mêle habilement histoire et activité manuelle. Partons à la rencontre d’Anouk, une petite fille qui ne se sépare jamais de son furoshiki…
Dans mon furoshiki
Un livre écrit par Aurélie le Marec et illustré par Sayaka Abe. Publié en 2021 aux éditions Un dimanche après-midi.
Résumé : Le meilleur compagnon d’Anouk, c’est son furoshiki ! Elle ne le quitte pas de la journée, pour faire le marché, transporter de quoi manger, boire, lire, jouer. Elle s’en sert même pour emballer le cadeau de Masao.
Grâce à Anouk et ses amis, découvrons ici quelques utilisations du furoshiki, cet art simple du pliage japonais qui permet, avec un bout de tissu, de transporter tout ce que l’on souhaite.
Le livre nous conte la journée d’Anouk, une fillette qui ne se sépare jamais de son furoshiki.
Le furoshiki (prononcez « fou-lo-chi-ki ») est originaire du Japon. C’est un morceau de tissu que l’on plie pour réaliser toutes sortes de sacs et emballages. Le mot désigne à la fois le morceau de tissu et le pliage que l’on réalise avec lui.
Ce jour-là, Anouk est très heureuse car c’est l’anniversaire de son ami Masao.
D’heure en heure, nous suivons les activités de la fillette et tous les usages qu’elle fait de son furoshiki : un sac baluchon pour faire le marché, un emballage de livre ou de boîte à déjeuner, un sac porte-bouteilles…
L’histoire est très simple, surtout prétexte à faire découvrir au lecteur plusieurs techniques de pliages. Il n’y a pas de réelle trame narrative, le texte se présente plutôt comme de petits épisodes à différents moments de la journée.
Chaque texte est accompagné d’une illustration « zoom » du pliage mentionné, ainsi que d’une illustration pleine page dans laquelle le furoshiki est mis en scène avec les personnages de l’histoire.
Des fiches techniques reprennent tous les pliages en fin d’ouvrage : d’abord les noeuds de bases puis 8 pliages en pas-à-pas.
C’est cette partie technique qui m’a le plus plu. Lorsqu’on ferme le livre, on a envie de partir à la recherche de vieux tissus pour se lancer dans l’art du furoshiki.
Que l’on soit dans une démarche écolo ou que l’on se lance dans un projet autour de l’Asie, la place du furoshiki est toute trouvée, en classe comme en famille.
C’est une excellente manière d’initier les enfants au zéro-déchet :
✔️ Les sacs et emballages créés remplacent le plastique.
✔️ L’activité elle-même ne génère aucun gaspillage : on plie et déplie son tissu à l’infini. Pas besoin de colle, papier ou autre matériel. Juste un carré de tissu (de 50x50cm à 105x105cm selon les pliages proposés dans ce livre). On peut d’ailleurs utiliser des tissus que l’on possède déjà (dans ce cas, le coût de l’activité est carrément nul).
Et si vous êtes adeptes du furoshiki, l’éditeur propose un livre de la même autrice, entièrement dédié à cet art d’emballer avec du tissu.
N’hésitez pas à commenter, cela fait vivre le blog et donne du sens à mes partages…
À bientôt pour une nouvelle chronique ! 😉
Oh là là ! Merci infiniment pour cette publication !
Je vais entamer un projet autour du Japon avec mes élèves de CE1 en P4 et P5 et je me dis que le « furoshiki » peut être le parfait cadeau de fêtes des mères en y ajoutant des haïkus écrits par les élèves à l’intérieur et quelques origamis ! Franchement, merci pour ce post.
Merci pour ce partage. Je vais travailler sur les différents continents, dont certaines coutumes, donc il tombe à point nommé. Je l’utilise personnellement pour le zéro déchet mais fait toujours le même pliage. Peut-être l’occasion de varier un peu, étant par ailleurs adepte des pliages.
En tout cas, un énorme MERCI pour toutes vos ressources, c’est le site n°1 que je consulte car je ne suis jamais déçue ! Merci, merci, merci !
Merci beaucoup Isabelle ! Bonne rentrée à toi !
Super, je vais travailler sur le Japon cette année, ce livre va venir orner notre bibliothèque de classe,en plus j’ai plein de tissus inutiles à la maison. Merci pour cette jolie découverte !