La malédiction des cornichons
Un livre écrit par Jean-Pierre Kerloc’h et illustré par Delphine Durand. Publié en janvier 2023 aux éditions Didier Jeunesse.
Résumé : Voici l’histoire d’une énorme catastrophe qui arriva à cause d’une toute petite chose. Tout allait bien au royaume de Croûton le Bien-Aimé. Jusqu’au jour où une minuscule graine arriva du ciel : une graine de cornichon. Refusant de donner son cornichon à la vieille fée Gafatapoire, le Roi reçut la malédiction du cornichon… tout ceux qu’il touchait devinrent des cornichons. S’en suivit une drôle d’épopée afin de trouver le remède pour soigner tous ses sujets.
Chronique publiée sur Instagram
La couverture m’a plu direct, le titre pareil… alors j’ai ouvert cet album. Et même si à titre perso je déteste les cornichons, je me suis régalée. Alors voilà…
Croûton le Bien-Aimé est le roi de l’île verte, où tout le monde s’entend bien et où les jours s’enchaînent sans qu’on puisse distinguer la veille du lendemain. Passionné d’arbres, Croûton avait fait venir d’Hippopotamie une graine spéciale qui donna un arbre aux fruits fabuleux, que l’on baptisa Cornichonnier royal. C’est bien connu : tout est bon dans le cornichon !
Croûton était si accro à ses cornichons qu’un jour de chasse aux lapinous grimpeurs (J’adore !), alors qu’il se trouva nez à nez avec la fée Gafatapoire (affamée !), il crut pouvoir tromper la vilaine en ne lui offrant qu’un croûton… sans cornichon.
Et que fait une fée vexée ? Elle lance une malédiction évidemment… C’est ainsi que, peu à peu, tous les habitants du royaume se transforment en cornichons.
Heureusement, le sorcier Sahirabin connaît le remède contre le cornichonnavirus (à base de vinaigre, ou aigre vin, c’est kif-kif). Grâce à ses bons conseils et ses encouragement, Croûton pourra sauver son peuple.
« Demain, ça ira bin, s’il n’arrive rin. »
Vous l’aurez compris, cet album loufoque flirte avec tous les composants du conte traditionnel. L’auteur joue avec l’absurde dans la composition des personnages et de certaines scènes ; mais il y a aussi un travail extra autour des mots (niveaux de langues, jeux de mots et mots détournés…) qui promet de belles discussions avec les enfants.
C’est ce que j’appelle « un album à fouiller » : il faut y revenir plusieurs fois pour tout saisir, tant dans le texte que les images. Les illustrations sont parfaitement raccord avec l’ensemble. J’adore !!
J’ai craqué ! merci pour le bocal;-)
Merci pour vos partages.
Merci pour tes chroniques de livres, c’est toujours très agréable de les découvrir ainsi.
Merci beaucoup pour ton message. J’ai tellement plaisir à les faire et tant de doutes sur le fait qu’elles soient lues…